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Lorsque vient le temps de postuler à un emploi, la préparation représente une étape essentielle permettant d’acquérir de l’information. Pour une personne judiciarisée, la préparation revêt une importance d’autant plus grande.

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La préparation

Lorsque vient le temps de postuler à un emploi, la préparation représente une étape essentielle permettant d’acquérir de l’information, entre autres sur l’organisme ciblé et sur le mandat de travail visé.

Pour une personne judiciarisée, la préparation revêt une importance d’autant plus grande, car elle avise les individus de leurs droits (les lois), de leurs obligations (divulguer l’existence de leur casier judiciaire) et des stratégies qu’ils peuvent adopter, afin de minimiser les répercussions du casier judiciaire.

Le curriculum vitae

Tout dépendant de la peine imposée lors de la condamnation, il est probable qu’une période d’inactivité professionnelle marque un vide dans le curriculum vitae. Par exemple, un emprisonnement de deux ans résulte en un manquement en matière de travail, qui sera visible sur le CV. Cette situation risque de susciter des questionnements de la part d’un employeur. Il est possible de décider de ne pas exposer les raisons expliquant cette situation en soulignant qu’il s’agit d’une affaire personnelle. Ce silence peut toutefois embêter l’employeur. Pour certains individus, il s’agit d’une opportunité de faire valoir une attitude proactive et ainsi en profiter pour dévoiler sa détention. L’embaucheur peut apprécier cette franchise. Aussi, toute expérience de travail en incarcération est pertinente et très valable.

Le formulaire d’embauche (s’il y a lieu)

Les obstacles à l’embauche commencent bien souvent avec le formulaire de demande d’emploi. Les questions posées ont un pouvoir dissuasif sur les individus ayant un casier judiciaire, pouvant même les empêcher de compléter la demande. Il est effectivement démoralisant de subir un interrogatoire écrit sans pouvoir donner davantage d’explications.

À cet effet, si le choix se présente, il est préférable de révéler un passé judiciaire en entrevue que de le faire par l’entremise d’une formule de demande d’emploi, étant donné que l’individu qui possède un casier peut davantage faire valoir sa motivation et ses aptitudes au travail lorsqu’il est en contact direct avec la personne qui l’embauche. Par exemple, les grandes entreprises procèdent généralement à une première sélection grâce au formulaire d’embauche. Favoriser une petite organisation qui privilégie les rencontres individuelles représente donc une stratégie permettant d’entrer en contact directement avec l’employeur, plutôt que de devoir compléter un questionnaire formel.

En ce qui a trait aux droits des personnes ayant des antécédents judiciaires, ces dernières doivent porter une attention particulière aux questions posées par l’entremise du formulaire. Ainsi, elles doivent s’assurer qu’il n’y a aucune distinction illicite, en consultant les différentes lois proposées à la section précédente.

L’entrevue

Au moment de l’entrevue, un dilemme frappe généralement l’individu : dévoiler l’existence de ses antécédents ou taire la vérité ? Peu importe le choix, le résultat peut malheureusement être aussi problématique d’un côté comme de l’autre…

Dans le but de laisser la décision finale à la discrétion de la personne, les alternatives et leurs potentielles répercussions seront objectivement exposées dans les parties qui suivent.